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Cynthia Herrero
Photographie
Il y a deux ans j’ai rejoint mon époux en poste à Sofia. Désormais libre de mon temps, j’ai pu me consacrer pleinement à la photographie. La Bulgarie, riche de diversités, tant dans ses paysages que dans son patrimoine culturel, par la persistance de coutumes ancestrales ou son architecture, s’est révélée être une source inépuisable d’inspiration.
La photographie est une discipline à part entière, qui se décline en une multitude de spécialités : la photo de paysage, animalière, sportive, culinaire, de mode, de rue, de mariage, d’astronomie ou sous l’eau, etc. Autant de domaines qui exigent un savoir-faire spécifique, des équipements adaptés et une approche créative singulière.
Au-delà des aspects techniques et des performances du matériel, la photographie est pour moi une expression de mes passions, que ce soit avec un boîtier dit professionnel ou un simple téléphone. Si le sujet est intéressant ou évocateur, la photo le sera aussi ; la différence se portera essentiellement sur les possibilités de post-traitement et d’édition de la photographie.
Je suis photographe amateur, une « opportuniste de voyages », ce qui implique d’accepter les contraintes du hasard. Je ne fais aucun préparatif en amont, ne demande jamais aux personnes de poser pour moi et subis, ou non, la lumière du moment. Je me qualifie « d’earthlover » et de « worldreamer » du fait de mes centres d’intérêts et de mes affinités émotionnelles que j’essaie de capturer à travers les clics de mon obturateur. Mon impossibilité à choisir un style photographique associé à mon enthousiasme pour l’espace qui m’entoure a pour principaux inconvénients d’alourdir mon sac et d’intensifier un workflow chronophage.
Concernant mon matériel, récemment équipée de l’hybride R6 Mark II et d’un ensemble d’objectifs, je shoote majoritairement avec un 24-105 mm, qui malgré son ouverture à f/4, correspond à un maximum de situations au quotidien. Dernièrement, mon époux m’a offert un 50 mm f/1,8 dont j’ai pu apprécier la luminosité lors du Festival Surva en Bulgarie.
Au cours de mes déambulations, il m’arrive fréquemment d’entrevoir la photo qui pourrait être, qui devrait être, qui ne sera jamais plus. Cela suscite en moi tantôt de l’enthousiasme, tantôt de la frustration. J’ai raté bien des clichés, déçue soit par leur qualité, soit parce que je n’ai pas réussi à saisir l’intensité ressentie ; malgré cet échec, je garde ces photos qui portent le nom de souvenirs.
Selon moi, la photographie va au-delà de la simple capture d’image ; elle incarne la fugacité de l’instant, cet éphémère qui ne se reproduira jamais, qui transcende l’image elle-même, pour que chaque regard posé sur elle fasse de nouveau vibrer son âme.
Si je n’ai pu à ce jour me résoudre à un style de photographie, j’ai fait le choix du noir et blanc, exception faite des fleurs et petits animaux, non pas par classicisme mais dans un but d’émotion brute et d’authenticité. Ainsi, la photographie dépouillée de sa couleur laisse s’exprimer le sujet dans son intemporalité.
Je vous invite désormais à explorer mes photographies, à les contempler, à les juger, à les apprécier ou à les rejeter. Si elles suscitent en vous la moindre émotion, cela signifie que j’aurai accompli mon objectif photographique.
Cynthia Herrero
Portfolio

Festival SurvaBulgarie, janvier 2024

Le fabricant de fuméeCuba, septembre 2015

Le Marwari magnifiqueInde, novembre 2017

Entre équilibre et pesanteurInde, novembre 2017

Après la pluieCuba, septembre 2015

Festival de la lavandeBulgarie, juin 2022

Neige à Saint-NicolasBulgarie, novembre 2023

Rêve matinalFrontière Norvège-Suède, juin 2019

Le vendeur de cacahuètesInde, novembre 2017

Fleur de selPérou, octobre 2016

Le café miragePanama, mars 2015

Les opposés complémentairesPérou, octobre 2016

La maison des moutonsIrlande, juin 2018
vendredi 4 avril 2025