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Eviter les solitudes
Maud Besancenot, présidente de 2003-2004
Aujourd’hui, l’AFCA poursuit son chemin avec d’autres, c’est merveilleux ! Car personne ne pouvait prévoir une telle longévité. L’AFCA représentait des problématiques à ne pas nier. Surtout si le conjoint n’avait pas conservé sa propre carrière en suivant celle de son époux. L’idée d’espérer avoir une fonction rétribuée un jour pour obtenir un complément de retraite était une motivation pour appartenir à l’AFCA : rêver d’avoir une reconnaissance pour l’action faite en poste, rassurer certains sur les difficultés de toute vie diplomatique et éviter les solitudes de ceux qui sont en mission et qui sont parfois seuls. Être à l’écoute de tous serait la devise.
Tout ceci semble d’un autre âge avec la normalisation d’internet, aujourd’hui où tout paraît tellement plus rapide.
En réalité, c’était déjà la fin des conjoints accompagnateurs sans fonction propre…
J’ai succédé à Christiane Bonneville ; nous partagions une certaine complicité et nous avions les mêmes espoirs, tout en sachant les obstacles à franchir. Les besoins des conjoints se faisaient de plus en plus pressants, pas forcément les mêmes suivant la catégorie des agents, mais l’esprit de soutien collectif était identique devant les difficultés : vie des enfants, départs, gestion du retour en France prématuré, assurances complémentaires des conjoints accompagnant un agent dans un véhicule de fonction… l’accueil des conjoints étrangers, sans oublier de rencontrer l’administration qui hébergeait et soutenait l’AFCA.
Christiane a beaucoup œuvré pour tous, l’anniversaire de l’AFCA ne peut se faire sans la mentionner. Elle n’a pas eu la chance de pouvoir profiter de sa retraite.
Je souhaiterais enfin mentionner Marie-Françoise Viaux qui a été pour l’AFCA et moi une partenaire précieuse et une amie.
Maud Besancenot
mercredi 16 février 2022