Vers une reconnaissance de l’AFCA

Depuis sa création, à laquelle j’ai participé en compagnie d’une dizaine d’épouses de diplomates en 1989, l’AFCA s’est toujours efforcée de poursuivre son action en faveur des conjoints : rôle, image, statut, vie professionnelle, formation, retraite, scolarité des enfants, problèmes psychologiques liés à une vie de ruptures…

En septembre 1999, lors de mon élection à la présidence, le bureau de l’AFCA se situait au 5e étage de l’avenue Kléber, à l’étage des syndicats, où il n’était pas facile encore d’échapper à l’image traditionnelle du conjoint « cocktail - petits fours » telle que la renvoyait le public et où la reconnaissance de son rôle n’était pas encore acquise. Les associations des pays du Nord avaient déjà une bonne longueur d’avance sur nous dans plusieurs de ces domaines.

Le Département a alors nommé une chargée de mission à la Direction des Ressources humaines pour étudier les problèmes spécifiques des conjoints. En collaboration avec l’AFCA, un certain nombre de mesures ont été retenues dans un esprit de concertation : livret « Retraite, mode d’emploi », système Ravel pour les futurs bacheliers français à l’étranger, création des postes de juriste et psychologue pour les agents et leurs familles, « Mémento du conjoint », formations linguistiques et bureautiques avant un départ à l’étranger… Grâce à la création de son site internet, les échanges se sont multipliés et le nombre d’adhérents s’est accru.
Réseau d’information et de solidarité, l’AFCA a toujours puisé son dynamisme dans la bonne volonté de ses bénévoles qui travaillent sans relâche à une meilleure reconnaissance du conjoint et de son rôle.