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L’Opéra Garnier

Caroline Gauer

L’Opéra Garnier, du nom de son architecte Charles Garnier, s’inscrit dans la continuité des transformations de Paris, menées par Napoléon III et le préfet Haussmann, durant le second Empire. Il s’appelait "L’Opéra de Paris" jusqu’à l’ouverture de l’Opéra Bastille en 1989.

La construction de l’Opéra de Paris fut décidée en 1858 pour remédier à la vétusté de la salle qui se trouvait à l’époque rue Pelletier. Le tout Paris et la cour impériale réclamaient luxe et beauté. C’est Charles Garnier qui remporta le concours, devant l’architecte de la Ville de Paris, Rohault de Fleury et Eugène Viollet-le-Duc, soutenu par l’Impératrice Eugénie. La guerre de 1870 et la Commune interrompirent les travaux qui furent rapidement repris après l’incendie , en 1873, de l’ancien opéra de la rue Pelletier. Le nouvel édifice fut inauguré par le Président de la République Mac-Mahon en 1875.
L’Opéra Garnier est particulièrement représentatif de l’architecture éclectique de la seconde moitié du XIX em siècle.

Dès l’entrée, le grand escalier, aux marbres de couleurs subtiles, éblouit par sa somptuosité. Son originalité réside dans sa double fonction d’espace de circulation et de lieu de déambulation. Au sommet : on accède au parterre et aux espaces de réception (salons et grand foyer). Les galeries s’ouvrent largement sur le vide central de l’escalier , offrant des balcons d’où on peut admirer le spectacle offert par le public gravissant les marches.

La rotonde des abonnés, un peu plus loin, servait à accueillir les spectateurs. Le nom du maître d’oeuvre se dissimule dans le plafond, orné d’arabesques. Les sources d’inspiration de Charles Garnier sont les palais italiens de la Renaissance et l’art baroque. La salle de spectacle, aux couleurs rouge et or est conçue selon le modèle des théâtres dits à l’italienne. Le célèbre plafond, conçu en 1964 par Marc Chagall, a suscité la polémique avant même son inauguration. On reprochait l’incohérence esthétique d’un plafond aux couleurs jugées criardes, dominant les dorures typiques de l’architecture néoclassique. L’approbation mondiale a réduit à néant les critiques !

Caroline Gauer

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lundi 22 mai 2023

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