L’écriture, entre journalisme et fictions

L’écriture a toujours fait partie de ma vie.
L’écriture de fiction, dès mes 6 ans, quand je sors mon premier roman, À la recherche de Légards Gris (exemplaire unique, 6 pages, environ 47 fautes d’orthographe).
Cette forme d’écriture ne me quittera jamais totalement. Mais pendant longtemps, elle sera supplantée par l’écriture journalistique, à laquelle je consacre la première partie de ma vie professionnelle, dans divers journaux et rédactions du Grand Ouest. Un travail passionnant, mais dévorant.

Du journalisme à Game of Thrones
Quand ma conjointe a l’occasion de partir en Malaisie, je décide de la suivre et de consacrer du temps à l’écriture de fictions. Nous restons deux ans là-bas. Mes premières publications professionnelles datent de cette époque. Concours, magazines plus ou moins confidentiels… J’alterne alors les projets d’écriture, principalement dans les genres de l’imaginaire.

Quand je n’écris pas, je me plonge dans l’univers du Trône de Fer, de l’auteur George R.R. Martin. La série télévisée Game of Thrones, qui en est tirée, explose alors les records d’audience. Les livres dont elle est tirée me fascinent. J’investis les forums internet, où je rencontre d’autres fans de cet univers. Je commence à disséquer la plume de George R.R. Martin, et à tenter d’extrapoler la suite de ses intrigues. Au Salon du livre de Paris, où je suis invité par l’éditeur d’un recueil dans lequel je signe une nouvelle, je croise l’éditrice française du Trône de Fer. Je lui propose un projet iconoclaste, entre essai littéraire et décryptage des jeux de mots dans l’univers du Trône de Fer.

« Les mystères du Trône de Fer » paraît aux éditions Pygmalion en 2019. C’est le premier livre avec mon nom sur la couverture. Deux ans plus tard, avec une amie doctorante en histoire, nous signons un tome 2, consacré aux multiples influences historiques que George R.R. Martin utilise.

Roman jeunesse et littérature du réel
En 2020, je tente également un concours organisé par une association de professionnels de la littérature Jeunesse. Je suis sélectionné, ce qui me donne l’opportunité de présenter plusieurs de mes projets à des éditeurs. Dans le portable de la maîtresse, mon premier roman jeunesse, trouve ainsi preneur.
Dans le même temps, Doors, une nouvelle application de lecture en streaming apparaît sur les téléphones portables. Elle recherche de nouveaux auteurs, et mon profil d’ancien journaliste leur plaît. Pour eux, j’écris plusieurs histoires de non-fiction – des histoires vraies, racontées d’après témoignages, mais écrites pour qu’elles soient aussi addictives que des romans *.

En 2022, le ministère des Affaires étrangères propose à ma femme de travailler en Hongrie. Au revoir Nantes, où nous étions installés depuis notre retour de Malaisie.
Depuis août 2022, nous vivons à Budapest, où je partage mon temps entre mon rôle de père au foyer et mes projets d’écriture. En tentant, là encore, d’explorer de nouveaux chemins afin, je l’espère, d’affûter toujours un peu plus ma plume…

Dans le portable de la maîtresse

La maîtresse a oublié son portable en classe ! « Presque sans faire exprès », Thomas le déverrouille, et se rend compte qu’il a désormais énormément de pouvoir… Il peut envoyer des textos aux parents de ses camarades de classe, changer ses notes, faire croire à ses parents qu’il n’y a pas école… Mais peu à peu, il découvre aussi toute la vie de sa maîtresse, une vie bien plus compliquée que ce qu’il imaginait ! Et s’il essayait en fait d’améliorer les choses, avec ce pouvoir ? Mais est-ce le portable qui va faire changer les choses, ou est-ce Thomas qui va grandir, au cours de cette aventure ?
Dans le portable de la maîtresse, éd. Magnard Jeunesse, 2022. Roman 8-12 ans.

* Disponibles sur l’application Doors :
48 petites filles, éd. Rocambole, 2022. Roman de non-fiction
Demande à tes mères, éd. Rocambole, 2021
Startup Hallucination, éd. Rocambole, 2020
L’étrange cas du Docteur Watson et de Messieurs Doyle & Holmes, éd. Rocambole, 2020
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